Nous vivons dans une société dans laquelle la sexualité est omniprésente et les messages sexuels très forts: dans les médias, les publicités, les films, les séries, sur Internet,… Il est dès lors difficile de se positionner et de trouver son identité sexuelle propre. Le premier rôle du sexologue est dès lors d’informer le plus simplement et le plus concrètement possible.
Les femmes vivent une sexualité bien différentes des hommes, notamment du fait que leur organe sexuel est interne et pas ou peu visible. C’est pourquoi de nombreuses femmes connaissent peu voire pas du tout leur anatomie et plus particulièrement leurs zones érogènes. Pour palier à cette lacune, n’hésitez pas par commencer à lire cet excellent livre «Osez la Masturbation féminine» , auquel j’ai déjà consacré un article.
Orgasme clitoridien, orgasme vaginal, faire plaisir à son homme, paraître «normale», simuler si nécessaire, différence de libido hommes/femmes, confiance en soi… Que d’aprioris, de fausses croyances et parfois de peur et de retenue. Il faut apprendre à lâcher prise, à penser à soi et à son plaisir, à prendre soin de soi au quotidien, à être ancrée dans le moment présent. Cela peut parfois être plus difficile pour les femmes que pour les hommes de par leur mode de fonctionnement plus cérébral mais Mesdames vous pouvez toutes y arriver! Laissez de côté le stress, le boulot, le ménage, la routine, les enfants,… Le plaisir est nécessaire à votre épanouissement personnel et il faut en tenir compte et lui accorder du temps dans votre planning surchargé, c’est essentiel!
«Une fois passé le cap de l’explication (qui suffit à guérir 30 % des problèmes sexuels), le plus important sera de trouver une solution. Ne vous angoissez pas, ne dramatisez pas. La peur de l’échec ou encore l’obligation de performance expliquent très souvent le maintien du problème».
Les principales causes de consultation chez la femme sont:
- Les dyspareunies (j’ai mal).
- Le vaginisme (j’ai peur de la pénétration).
- Les troubles du désir jusqu’au désir sexuel hypoactif.
- Les troubles de l’orgasme jusqu’à l’anorgasmie.
- La sexualité autour de la grossesse et de la naissance: réinventer sa vie intime après bébé.
- La ménopause et la sexualité.
- L’endométriose et la sexualité.
- Le cancer et la sexualité.


Les différentes définitions des dysfonctions reprises ici sont tirées du DSM-V c’est-à-dire la 5e édition du Manuel Diagnostique et Statistique des troubles Mentaux. Il s’agit d’un ouvrage de référence publié par l’APA (Association Américaine de Psychiatrie). Il est conçu comme un guide à l’égard des professionnels de la santé.
Toutes les dysfonctions abordées peuvent être:
- primaires = depuis toujours ou secondaires = suite à une période sans dysfonction;
- circonstancielles = observables seulement dans certaines circonstances ou généralisées = peu importe le/la partenaire, en duo ou en solo,…
L’origine d’une dysfonction est toujours multifactorielle:
- facteurs cognitifs (méconnaissance ou connaissances erronées, pensées parasites, perception négative de son image corporelle, absence ou faible utilisation de pensées érotiques,…),
- physiologiques, émotionnels, comportementaux,…
Pour être appelée dysfonction, elle doit durer depuis minimum 6 mois. Elle doit également provoquer une souffrance significative chez le sujet. Elle ne peut pas être mieux expliquée par une cause non sexuelle, la prise d’un médicament ou une affection médicale.
Il est évident que les informations présentes ici constituent une base. N’hésitez pas à me contacter et à prendre rendez-vous pour un suivi et des conseils personnalisés.