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Anorgasmie féminine

L’orgasme correspond au pic du plaisir sexuel avec déclenchement de la tension sexuelle et des contractions rythmiques des muscles périnéaux et des organes pelviens liés à la reproduction (Revue médicale suisse, le cerveau au coeur du plaisir féminin).

Définition du DSM-V: le trouble de l’orgasme se définit comme une difficulté à atteindre l’orgasme et/ou une réduction marquée de l’intensité des sensations. Il faut également prendre en compte les variétés de stimulations pour atteindre l’orgasme et le vécu subjectif de l’orgasme de la personne concernée.

En effet, l’orgasme a une qualité, une intensité et une durée très variables selon les individus mais aussi chez le même individu en fonction des expériences. De plus, l’orgasme ne vient que si on arrive à lâcher prise.

L’anorgasmie peut être primaire = depuis toujours ou secondaire = suite à une période sans anorgasmie.

Elle peut être généralisée = peu importe le/la partenaire, en duo ou en solo,… ou circonstancielle = observable seulement dans certaines circonstances.

L’origine de l’anorgasmie est multifactorielle: facteurs cognitifs (pensées parasites, non permissives, image négative du corps,…), physiologiques (état de la musculature du périnée, fatigue,..), émotionnels (gêne, culpabilité, appréhension,…),…

Les traitements existants

Les causes de l’anorgasmie étant multiples, il faut d’abord cibler celles-ci afin d’orienter le traitement.

Causes organiques (5 %)

Si ce trouble est causé par des médicaments, l’arrêt ou la diminution de ceux-ci sera indiqué.

Le diabète et l’alcoolisme sont des causes fréquentes d’anorgasmie ainsi que les insuffisances thyroïdienne, surrénale ou hypophysaire ou encore les atteintes nerveuses (sclérose en plaque, traumatismes médullaires,…).

On note des cas d’anorgasmie après des MST ou des interventions chirurgicales.

N’hésitez pas à aborder ce sujet avec votre médecin traitant ou avec votre gynécologue.

Causes psychologiques (95 %)

Le cerveau étant le premier organe sexuel, les causes psychiques sont importantes dans les cas d’anorgasmie et ce sont ces dernières qui seront prise en charge en sexothérapie.

Notons par exemple que le détachement lié à la routine ou encore la place accordée aux enfants peut être une cause d’anorgasmie.

Ce qui sera fait lors des consultations de sexologie:

  • Connaissance de soi, apprendre à connaître son corps, ses zones érogènes, gérer ses sensations, ses perceptions (sensations internes, stimuli externes, pensées érotiques),… Travail sur les 5 sens. Une fois acquis, le corps n’oublie pas. Cet apprentissage est donc durable mais nécessite de prendre le temps d’apprendre à se connaître.
  • Eliminer les attitudes négatives face à la sexualité.
  • Travail sur la libido par des exercices basés sur les principales sources de désir, l’importance du ressenti, les jeux seul ou en couple, l’imaginaire érotique,…
  • La masturbation comme terrain de jeux et d’apprentissage.
  • Exploration en tous genres: à l’aide de mots, de sextoys, d’expériences nouvelles, de jeux érotiques/sexuels afin de diversifier les rapports, bibliothérapie (voir ressources)…

Article à lire à ce sujet: Nos pensées: Anorgasmie féminine : causes et traitements

Il est évident que les informations présentes ici constituent une base. N’hésitez pas à me contacter et à prendre rendez-vous pour un suivi et des conseils personnalisés.

Sexologue & Thérapeute de couple

Spécialisée dans la baisse de désir et l’écart de libido au sein du couple, je vous guide également sur des sujets variés: douleurs au moment des rapports, vaginisme, problèmes d’érection ou d’éjaculation, communication,…

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